Des décors monumentaux signé Richard Bridgland
Dans l’adaptation live action de ‘One Piece’ produit par Netflix, les grands décors ont joué un rôle majeur. Comme le souligne le chef décorateur Richard Bridgland, à chaque duo d’épisodes, une nouvelle partie du « Mare orientale », le monde du manga, est dévoilée. Cela équivaut à la conception de quatre longs-métrages, d’après lui. Le but était d’immerger le spectateur dans un monde crédible, évitant l’équilibre précaire entre le live action et l’animation.
Un mélange de réalité et de fantastique
La série se devait d’être crédible tout en conservant le côté fantastique de l’univers de « One Piece ». L’excès d’effets visuels, à la « Star Wars », aurait donné au public l’impression d’être dans un monde fictif. Une attention particulière a donc été portée à ce que l’adaptation live action ressemble à un lieu réel, bien que dépeignant un monde parallèle. Le village de Foosha, présent dans le manga et situé près de la mer, a par exemple été inspiré des villages de pêcheurs sur pilotis, typiques d’Indonésie ou des Philippines.
Le souci du détail
La minutie et le soin des détails se retrouvent dans l’ensemble des décors. Ainsi, dans le set représentant la maison de Kaya, tout a été pensé pour évoquer l’univers de « One Piece ». Outre les « lumacofoni » (ou « den den mushi »), conçus par le département des créatures de plateau, même les étiquettes des bocaux dans la cuisine ont été personnalisées pour rappeler les éléments du manga. Le réalisme est poussé à son paroxysme pour immerger le spectateur dans l’univers de cette adaptation très attendue.