Disney est en train d’organiser la séparation des réseaux linéaires d’ESPN et de DTC, selon le blog ScreenWEEK.it.

L’article explore la récente décision de Disney de ne pas inclure ses chaînes de télévision, notamment ABC, FX, National Geographic et Freeform, dans ses trois principales activités pour les cinq prochaines années. Le PDG de Disney, Bob Iger, discute de cette décision et des futures stratégies de l’entreprise.

Le choix stratégique de Disney autour de ses chaînes de télévision

Les chaînes de télévision dont ABC, FX, National Geographic et Freeform, ne feront pas partie des trois principaux axes de croissance pour Disney au cours des cinq prochaines années. C’est ce qu’a déclaré le PDG de Disney, Bob Iger, dans son discours d’ouverture. Malgré le fait que ces activités de télévision soient toujours très rentables pour l’entreprise, les tendances actuelles vers la coupure du câble sont indéniables. Cependant, Iger se montre rassurant sur les capacités de Disney à continuer à offrir un contenu de qualité à son public, grâce à un large éventail de studios de télévision particulièrement productifs.

Une activité toujours « très rentable »

Malgré cette décision stratégique, au troisième trimestre, le chiffre d’affaires des chaînes nationales Disney a chuté de 4%, passant de 5,7 milliards de dollars en 2022 à 5,5 milliards en 2023. Le bénéfice d’exploitation a également diminué de 14%, passant de 2,1 milliards de dollars à 1,8 milliard. Cette baisse est attribuée à une performance plus faible en matière de diffusion et de câble.

Selon le rapport de bénéfices trimestriels de Disney, la chute en matière de diffusion est due à la sous-performance de ABC et des stations de télévision détenues, notamment à une baisse des recettes publicitaires par rapport à l’année précédente et à une augmentation des coûts de marketing pour ABC.

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Concernant le câble

S’agissant de la télévision par câble, la diminution du bénéfice d’exploitation est due à une augmentation des coûts de production, de programmation sportive et à une baisse des revenus des affiliés. Cette situation résulte des augmentations des tarifs contractuels pour la programmation de la NBA et de la Formule Un.

Laura

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